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Anatomie du pénis, ce qu’il faut comprendre

Dernière mise à jour : 13 févr. 2024


Tout, tout, tout… vous saurez tout sur le pénis… Sans plus attendre, le point avec Morgane Beauvais, sexologue et créatrice du podcast « Sin eden sublime » pour mieux comprendre cet appareil reproducteur masculin. Ses caractéristiques, son rôle ou encore ses anomalies associées…


Définition, qu’est-ce que le pénis dit aussi « verge », « sexe masculin » ?


Le pénis est un organe reproducteur masculin situé entre le scrotum et l’abdomen.

Il y a plusieurs façons de le nommer : « Certaines personnes vont en effet parler de verge, de sexe masculin, de phallus, d’un organe externe mâle, d’un des composants de l’appareil génital ou bien même d’un organe de reproduction » illustre Morgane Beauvais, sexologue.


Le pénis : à quoi sert-il ?

Le pénis a plusieurs fonctions, dont les principales sont liées à la reproduction et à l’élimination des déchets mais aussi, au plaisir sexuel.


Anatomie du pénis


Il se compose de plusieurs parties :


  • Corps caverneux : deux structures cylindriques situées sur la partie supérieure du pénis, qui se remplissent de sang pendant l’érection.

  • Corps spongieux : structure qui entoure l’urètre et forme le gland (la partie élargie à l’extrémité du pénis).

  • Urètre : canal qui transporte l’urine de la vessie vers l’extérieur du corps et sert également de passage pour le sperme pendant l’éjaculation.

  • Gland : partie élargie à l’extrémité du pénis, souvent appelée le « bout » du pénis.

  • Prépuce : peau lâche qui recouvre le gland chez les hommes non circoncis.


À savoir : l’érection du pénis est le résultat d’une augmentation du flux sanguin vers les corps caverneux, qui deviennent alors rigides.


Le pénis peut-il être considéré comme un muscle ?

Le pénis n’est pas un muscle, Morgane Beauvais, sexologue.

« Comme évoqué ci-dessus, c’est un organe composé de tissus érectiles, de vaisseaux sanguins (corps caverneux) et d’autres structures qui permettent l’érection et la fonction sexuelle. »


Tous différents


En moyenne, combien pèse un pénis et quelle est sa taille ?

« Chaque pénis est différent et unique, notamment en termes de forme ou de courbure. Quant à sa taille, elle est très variable au repos et ne permet pas de préjuger de la taille du pénis en érection » rappelle le site du gouvernement QuestionSexualité.fr (source 1). La sexologue poursuit : « Il y a autant de verges que d’hommes : des pénis longs et fins, courts et épais, tordus En somme : il n’y a pas de taille ni de poids standard. »


À savoir aussi : « certaines personnes intersexuées ou transgenres sous traitement hormonal peuvent avoir des caractéristiques sexuelles qui varient de la définition type du sexe masculin. C’est normal et cela n’empêche pas d’avoir une sexualité » (source 1).


Le pénis, un complexe fréquent


Il est courant que certains hommes se questionnent sur la « normalité » de leur pénis notamment s’il est doté d’un attribut qu’ils jugent « particulier » (forte courbure, très petite ou très grande taille). Dans ce contexte, des complexes peuvent engendrer, ceux-ci s’expliquant généralement par des idéaux véhiculés dans la société :


  • la pornographie : « Elle diffuse des images irréalistes de ce que peut être la sexualité, c’est du cinéma et dans ce sens, ne représente ni la réalité et certainement pas une généralité des corps » explique la sexologue.

  • les fausses croyances type "qui dit grand pénis dit plus de plaisir pour la femme". "Ce n’est pas vrai. Déjà le vagin est une cavité qui n’est pas profonde à l’infinie et il suffit de simples effleurements au niveau de la vulve et de l’entrée du vagin pour donne du plaisir, donc pas besoin d’un sexe surdimensionné pour ça.

Des croyances qui évoluent au fil du temps

« À l’époque, les statues grecques étaient représentées avec des pénis de toutes petites tailles. Cette représentation idéalisée des corps représentait la virilité, la puissance et l’esthétique d’un temps » relève Morgane Beauvais. Au fil du temps, les croyances changent et évoluent donc, ce qui montre bien qu’elles ne sont pas des vérités absolues


Complexe du pénis, que faire ?.


Si l’aspect du pénis provoque des complexes, des blocages ou de simples questionnements, il sera alors conseillé de consulter un sexothérapeute ou sexologue. « La sexualité a plusieurs couleurs et facettes. Elle ne se fait pas seulement avec un pénis et encore moins avec une verge surdimensionnée » insiste la sexologue. Elle ajoute : « Un complexe de la verge en dit beaucoup plus sur le mal-être que peut sentir l’individu. Il sera donc intéressant par exemple de travailler la confiance en lui ». Et comme le rappelle le site QuestionSexualité.fr, « l’une des questions à se poser est pourquoi ça pose problème ? » (source 1).


  • Est-ce que c’est le regard de l’autre (partenaire) qui gêne ? « Dans ce cas, il peut être intéressant de discuter ouvertement avec lui ou elle pour permettre de lever de nombreux doutes et zones d’ombre » préconise Morgane Beauvais.

  • La crainte de ne pas être performant : il est courant d’être traversé par des doutes quant à ses performances et sa capacité à donner du plaisir, et de nombreux facteurs entrent en ligne de compte. On ne cesse de dire : « Ce n’est pas la taille qui compte ! » Et en effet, ce n’est pas parce que vous trouvez que votre pénis n’est pas assez long ou pas assez large que vous ne vous procurez pas de plaisir à votre partenaire. « À l’inverse, un pénis large, long… ne garantit pas à lui seul la jouissance de l’autre. Non seulement le vagin comme l’anus, sont élastiques et peuvent s’adapter à ce qui les pénètre, mais surtout, il n’y a pas que la pénétration standard qui procure du plaisir » poursuit la sexologue.

La peur de faire mal durant la pénétration : « La verge est plus ou moins courbée, et il arrive que sa forme procure un gène dans certaines positions sexuelles. Avant d’en faire un complexe, essayez d’en voir le côté positif : d’autres positions sont, au contraire, encore plus plaisantes grâce à cette courbure particulière ! Cette capacité d’adaptation vaut également pour les sexes plus larges ou longs, mais aussi plus fins ou courts que la moyenne » (source 1).Si l’aspect du pénis provoque des complexes, des blocages ou de simples questionnements, il sera alors conseillé de consulter un sexothérapeute ou sexologue. « La sexualité a plusieurs couleurs et facettes. Elle ne se fait pas seulement avec un pénis et encore moins avec une verge surdimensionnée » insiste la sexologue. Elle ajoute : « Un complexe de la verge en dit beaucoup plus sur le mal-être que peut sentir l’individu. Il sera donc intéressant par exemple de travailler la confiance en lui ». Et comme le rappelle le site QuestionSexualité.fr, « l’une des questions à se poser est pourquoi ça pose problème ? » (source 1).


  • Est-ce que c’est le regard de l’autre (partenaire) qui gêne ? « Dans ce cas, il peut être intéressant de discuter ouvertement avec lui ou elle pour permettre de lever de nombreux doutes et zones d’ombre » préconise Morgane Beauvais.

  • La crainte de ne pas être performant : il est courant d’être traversé par des doutes quant à ses performances et sa capacité à donner du plaisir, et de nombreux facteurs entrent en ligne de compte. On ne cesse de dire : « Ce n’est pas la taille qui compte ! » Et en effet, ce n’est pas parce que vous trouvez que votre pénis n’est pas assez long ou pas assez large que vous ne vous procurez pas de plaisir à votre partenaire. « À l’inverse, un pénis large, long… ne garantit pas à lui seul la jouissance de l’autre. Non seulement le vagin comme l’anus, sont élastiques et peuvent s’adapter à ce qui les pénètre, mais surtout, il n’y a pas que la pénétration standard qui procure du plaisir » poursuit la sexologue.


La peur de faire mal durant la pénétration : « La verge est plus ou moins courbée, et il arrive que sa forme procure un gène dans certaines positions sexuelles. Avant d’en faire un complexe, essayez d’en voir le côté positif : d’autres positions sont, au contraire, encore plus plaisantes grâce à cette courbure particulière ! Cette capacité d’adaptation vaut également pour les sexes plus larges ou longs, mais aussi plus fins ou courts que la moyenne » (source 1).


Les pathologies associées au pénis


Partenaires : comment accueillir l’interprétation du jugement de son partenaire par rapport à son pénis ?

Certaines pathologies peuvent en effet, affecter le pénis et son anatomie, notamment :


  • la dysfonction érectile : difficulté à obtenir ou à maintenir une érection suffisante pour une activité sexuelle.

  • les IST (Infections sexuellement transmissibles) : comme la gonorrhée, la syphilis ou l’herpès génital

  • le phimosis : incapacité de rétracter le prépuce, ce qui peut causer des problèmes d’hygiène et de confort, au-delà de l’inquiétude chez le patient concerné.

  • les maladies dermatologiques : des affections cutanées telles que le psoriasis, l’eczéma ou le lichen scléreux…

  • Cancer : bien que rare, le cancer du pénis peut se produire.


Quels sont les symptômes du cancer de la verge ?

Ils peuvent inclure des changements de la peau (couleur, épaisseur ou texture), la formation d’un nodule ou d’une masse sur le pénis, des plaies ou des ulcérations qui ne guérissent pas ou encore, écoulement de pus ou de sang anormal, une douleur persistante ou un inconfort, surtout lors de l’érection.

In fine : Il sera important de distinguer des craintes liées à une mauvaise appréciation du pénis (taille, forme…), d’une pathologie. Dans les deux cas, la consultation avec un professionnel de santé sera recommandée pour en écarter des risques plus ou moins dangereux pour la santé de l’homme en question.


 Hommes : des moyens de contraception en évolution

Moins développée que la contraception reposant sur le corps de la femme, la contraception masculine a toutefois évoluée ces dernières années. De la plus connue à la moins connue : le préservatif, la vasectomie (intervention chirurgicale qui coupe ou bloque les canaux déférents, empêchant le passage du sperme lors de l’éjaculation) ou encore et un peu plus récente et controversée : l’anneau contraceptif (méthode thermique). Source : https://www.santemagazine.fr/sante/dossiers/physiologie/anatomie-sexuelle/anatomie-penis-1045726


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