Certains hommes sont très complexés par la taille de leur sexe, suite à des situations de nudité « imposée », comme dans les vestiaires de sports collectifs. Les conseils d’une sexologue.
La taille du pénis n’a aucune importance. Cette affirmation ne convainc pas tout le monde. En particulier la gent masculine qui subit une forte pression en la matière. Et c’est encore plus vrai pour les hommes souffrant de ce que l’on qualifie de « syndrome du vestiaire ». S’il s’agit rarement du motif affiché de consultation en sexologie, « le sujet intervient rapidement dans de nombreux rendez-vous initiés pour d’autres raisons », explique Olivia Benhamou, psychologue clinicienne, psychothérapeute et sexologue à Paris.
Certains de ses patients souffrent en effet d’un véritable « syndrome du vestiaire ». En d’autres termes, ils sont très complexés par la taille de leur sexe, suite à des situations de nudité « imposée », comme dans les vestiaires de sports collectifs.
« Traumatisme »
« Ces premières fois se déroulent généralement durant l’adolescence et permettent aux garçons de se comparer aux autres », poursuit Olivia Benhamou. C’est un moment d’incertitude pour ces jeunes hommes. Et lorsque des moqueries ou du harcèlement s’ajoutent à cela, le trouble naturel peut se transformer en traumatisme, et en complexe majeur. Avec la démocratisation de l’accès à Internet et aux réseaux sociaux, la comparaison avec les images et les standards de la pornographie s’est imposée depuis plusieurs années.
« Il peut être intéressant d’aller consulter un urologue, afin d’être rassuré », conseille la psychologue. Et notamment pour écarter l’idée que le patient présente un micropénis si ce n’est pas le cas. Il s’agit d’un sexe masculin mesurant moins de 3 centimètres. Ce qui est loin d’être le cas de tous les hommes souffrant de ce syndrome.
La taille moyenne d’un pénis en érection a augmenté de 24 % en presque 30 ans
Au cours des 29 dernières années, la longueur moyenne d’un pénis en érection a augmenté de 24 %, selon une nouvelle analyse de l’université de Stanford, publiée le 14 février dans The World Journal of Men’s Health et relayée notamment par le HuffPost.
Pour arriver à cette constatation, les chercheurs ont compilé les données de 75 études, menées entre 1942 et 2021, qui portaient sur la longueur du pénis de 55 761 hommes. Ils ont constaté que la longueur moyenne en érection est passée de 12,1 cm en 1992 à 15,24 cm en 2021. Si cette information peut prêter à sourire, cette croissance « rapide » est potentiellement inquiétante, ont averti les chercheurs. Car ils estiment que les produits chimiques pourraient y être pour quelque chose.
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