Des bébés avec des pénis de plus en plus petits : une étude alerte sur les effets de la pollution
- Ma pénoplastie
- 17 juin 2021
- 2 min de lecture

Dans un livre paru en février, une scientifique américaine alerte sur les effets de la pollution, et notamment des phtalates, sur les organes génitaux des nouveau-nés. Les bébés seraient de plus en plus nombreux à naître avec des pénis atrophiés ou des malformations génitales. La concentration des spermatozoïdes dans le sperme est également en baisse.
Dans un livre paru en février, une scientifique américaine alerte sur les effets de la pollution, et notamment des phtalates, sur les organes génitaux des nouveau-nés. Les bébés seraient de plus en plus nombreux à naître avec des pénis atrophiés ou des malformations génitales. La concentration des spermatozoïdes dans le sperme est également en baisse.
L'environnementaliste américaine Shanna Swan alerte dans son livre Countdown (Compte à rebours, en français) sur les effets de la pollution sur certaines fonctions de l'organisme. L'ouvrage publié en février dernier est sous-titré "Comment notre monde moderne menace la qualité du sperme, perturbant le développement reproductif des hommes et des femmes et mettant en danger le futur de l'humanité", note Sky News.
Des pénis plus petits
La pollution serait ainsi à l'origine d'une réduction de la taille des pénis des petits garçons mais aussi de malformations génitales chez les filles. La spécialiste met notamment en cause les phtalates. Cette substance chimique est utilisée pour rendre les plastiques plus souples.
Elle a remarqué que les fœtus de rats placés au contact de phtalates avaient un plus grand risque de naître avec des organes génitaux atrophiés. En utilisant des données issues de plusieurs études passées, Shanna Swan a montré l'existence d'un phénomène similaire chez les bébés humains.
Une "crise existentielle" pour l'humanité
Les phtalates dérèglent en effet le système endocrinien, à l'origine de la production et de l'équilibre des hormones. La scientifique n'hésite pas à parler d'une "crise existentielle" pour l'humanité.
Ces recherches ont également mis au jour une chute de plus de 50 % de la concentration des spermatozoïdes dans le sperme des hommes occidentaux au cours des 40 années précédentes. Shanna Swan prévoit que d'ici 2045, la grande majorité des hommes sera dans l'incapacité de sécréter du sperme d'une qualité suffisante pour permettre la reproduction.
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