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Le syndrome du pénis captif, cet accident rare qui peut survenir durant l’acte sexuel

Pendant une relation sexuelle, tout ne se passe pas toujours comme prévu. Vous avez peut-être déjà fait face au syndrome du pénis captif, un accident rare et plutôt handicapant. On vous explique ce que c’est et quoi faire si cela vous arrive.


C’est un incident que l’on aimerait tous éviter. Vous êtes au lit avec votre partenaire, l’excitation est à son comble, vous commencez l’acte de pénétration, la tension monte d’un cran et vous sentez que l’orgasme n’est pas très loin quand, tout à coup, votre pénis (ou celui de votre partenaire) se retrouve coincé dans son vagin (ou le vôtre). C’est ce qu'on appelle le syndrome du pénis captif. Autrement dit, il s’agit de l'impossibilité pour une personne de retirer son sexe du vagin de son ou sa partenaire durant un rapport sexuel. Néanmoins, le phénomène est très rare. S’il est relativement courant chez nos amis les Canidés, il relèverait, chez les hommes, plus de la légende urbaine que d’une vraie condition médicale.


Mais qu’en disent les scientifiques ? Si le syndrome du pénis captif n'est pas reconnu par le corps médical, on estime que cela serait dû à "une contraction involontaire du vagin, qui garde un corps étranger à l’intérieur, en l’occurrence le pénis", a expliqué la gynécologue Nasrine Callet à Cosmopolitan. "La paroi du vagin est très musclée et la contraction peut être importante", a-t-elle précisé.


Quelles causes et quelles solutions au syndrome du pénis captif ?


Si ce phénomène peut faire penser au vaginisme, une maladie reconnue lors de laquelle les muscles du vagin peuvent se contracter de façon extrême, ce n’est en réalité pas la même chose. En effet, dans la situation du pénis captif, la contraction a lieu juste après la pénétration, et non pas avant, comme c’est le cas pour le vaginisme.


Que faire lorsque l’on fait face au syndrome du pénis captif ? La contraction des muscles vaginaux peut durer quelques secondes à plusieurs dizaines de minutes. Si l’on ne connaît pas exactement les causes d’une telle réaction, Nasrine Callet a expliqué que son origine serait plutôt psychologique. La personne dotée d’un vagin pourrait effectivement avoir peur de l’acte sexuel, peur d’avoir mal ou d’attraper une infection. Elle pourrait aussi avoir vécu un traumatisme ou avoir certaines angoisses personnelles.


Dans tous les cas, il n’y a pas grand-chose à faire à part mettre son ou sa partenaire le plus à l’aise possible, essayer de se détendre au maximum afin de permettre un relâchement des muscles du vagin. Le toucher rectal serait également recommandé puisque cela provoquerait un réflexe de décontraction des muscles du périnée. Bon à savoir !


 
 
 

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