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Photo du rédacteurMa pénoplastie

Pénis trop gros, quoi faire?

Les condoms réguliers ne lui font pas. Il peine à cacher sa verge sous un short. Oui, c’est définitivement un étalon. Quoi faire pour prendre son pied quand un (trop) gros pénis est impliqué? Les solutions de la sexologue Véronique Jodoin.



Soufflez!


«Lorsqu’on est confronté à un gros pénis pour la première fois, il y a un effet de surprise et ça vient souvent avec un petit stress, une anticipation de la douleur, ce qui fait contracter nos muscles pelviens», affirme la spécialiste.

Il est donc indiqué de pratiquer des exercices de respiration avant ou même pendant la partie de jambes en l’air. Inspirez et expirez lentement trois fois, et vos muscles tendront à se relâcher. On appelle cette technique la respiration consciente. N’importe quelles autres démarches de relaxation pourraient également aider.



Jamais trop de lubrifiant

Il n’y a pas de quantité maximale prescrite dans l’emploi du lubrifiant. N’hésitez pas à en appliquer beaucoup, sur les membres de chaque partenaire, et à en remettre pendant l’acte. N’attendez pas qu’il y ait une irritation, il sera trop tard.

Préférez les lubrifiants à base de silicone ou d’eau qui cohabitent bien avec les condoms en latex. Dans le cas de pénétration douloureuse, privilégiez les formules douces à base d’Aloe Vera pour son effet calmant.


On fait joujou


Vous êtes détendu, bien lubrifié, mais le gros pénis a toujours de la misère à se frayer un chemin sans encombre? Pensez aux jouets sexuels.

Véronique Jodoin, qui avant d’être sexologue a été gérante d’une boutique érotique pendant six ans, conseille d’opter pour des ensembles de dilatateurs. Ça consiste à un ensemble de dildos sans vibration, de taille graduelle, qui aide à ouvrir le vagin ou l’anus progressivement en empêchant la contraction involontaire des muscles.

Vous pouvez également songer à acheter un dildo régulier à effet peau en silicone - plus doux que les modèles métalliques ou en verre - pour dilater la zone progressivement ou une plug anale, ces jouets coniques, plus spécifiquement en forme de gouttes d’eau qui peuvent aussi servir à donner du plaisir.




Choisir une position adéquate


Au même titre qu’il y a des positions sexuelles pour sentir davantage les pénis un peu plus petits, il y a des manières de se positionner pour mieux apprécier les zizis imposants.

Dans le cas de relations hétérosexuelles, la levrette et toutes ses variantes comme la cuillère, par exemple, où l’homme est derrière la femme à quatre pattes ou sur le côté, permet une pénétration moins profonde. C’est la même chose généralement lorsque le partenaire receveur est au-dessus puisqu’il contrôle l’insertion du pénis. Évitez les positions où le donneur est par-dessus.


Piquer une jasette


Rien de mieux que de discuter avec son partenaire - bien membré ou non - dès qu’il y a un inconfort. Ça permet de détente l’atmosphère et de trouver des solutions communes pour maximiser le futur plaisir au lit.

«Ton partenaire doit respecter ton rythme, s’assurer que tu es assez excité physiquement et dans ta tête aussi. Et pour ça, il faut communiquer, affirme la sexologue Véronique Jodoin. Il y a peut-être aussi eu un traumatisme sexuel dans le passé, qu’il ait été physique [NDLR : comme une micro-déchirure lors d’un rapport sexuel intense] ou mental [NDLD : un ex-partenaire abusif]. Il faut en discuter».


Vaginisme et solutions thérapeutiques


Il se peut aussi que la pénétration soit laborieuse, bien qu’un partenaire ait un sexe de taille normale. On appelle cette condition: le vaginisme.

Pour y remédier, une consultation chez un médecin est conseillée. Ce dernier vous réfèrera possiblement à un sexologue ou un psychologue si le problème est d’ordre psychologique, ou à un phytothérapeute pour résoudre les tensions musculaires au niveau des muscles pelviens.




Certains disent parfois que le vagin ou l’anus sont des muscles qui s’étirent, presqu’à l’infini. «Les femmes accouchent bien d’enfants», disent certains. «Les pornstars se mettent bien de gros trucs dans le derrière?», disent d’autres. Pourtant, il y a bel et bien une limite physique, assure Véronique Jodoin. Quelle est donc cette limite? Le plaisir.

«Quand il n’y a pas de plaisir à recevoir la pénétration, il faut se tourner vers autre chose. Quand c’est trop gros, c’est trop gros. Il y a un éventail de pratiques qu’on peut faire à l’extérieur de la pénétration, rappelle la spécialiste. Certains peuvent essayer de repousser leurs limites [et même apprécier la douleur associée à la pénétration de gros membres], mais ça dépend vraiment des gens et de leur manière personnelle d’expérimenter le plaisir.»

«Je suis pas mal certaine que les filles qui ont déjà accouché n’accoucheraient pas tous les jours. Même si le bébé passe par là naturellement, c’est loin d’être une partie de plaisir.»



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